All Roads lead to
Une nuit, une oeuvre...

L’Atelier 22 fait sa rentrée en invitant pour ce cinquième rendez-vous Audrey PHIBEL.
Dans le travail qu’il développe le corps est le lieu et l’enjeu de l’action artistique. Le corps n’est plus représenté mais présenté poussant ses propres limites. Chaque performance renvoie à une ou des actions qui se déroulent dans le temps. Ce temps suppose du mouvement, voire de la narration sans s’y résoudre pourtant ! Il opère à travers la performance des « déplacements »…

Audrey PHIBEL dit : « Je questionne la vie, ce qui m’entoure, ce qui fait de moi ce que je suis et deviens, ce qui touche et affecte les Hommes. Par exemple : A quel espace la notion de tabou s’adresse t-elle encore aujourd’hui ? Mon travail est globalement un voyage de mon corps vers le corps du monde. Dans mon travail la question du «  déplacement » se fonde sur un rapport vivant de la relation à l’œuvre. C’est une problématique de notre époque contemporaine toujours en mutation, en quête de sens, d’inventions des rapports humains notamment par le biais des médias, téléréalités et autres systèmes d’addiction à une culture de masse. Il s’agit de comprendre ces codes, d’en tirer, d’en détourner du sens, de se mettre constamment en perspective… Curiosités, explorations, voyages divers, faire expérience «  autre »  avec une dimension qui tient de la connaissance de soi, voire de la perte de soi, de l’invention de soi et de la part offerte en soi à l’autre, aux différences, à la rencontre de…
Etre artiste ?
« Poser des actes », construire de la pensée à partir du vécu, du sensible : c’est alors le vivant qui génèrent les idées possibles, les perspectives envisageables, les déplacements géographiques et symboliques. C’est à partir de cette base que je construis mes « déplacements performances ».

Cynthia Phibel
(Propos recueillis, juin 2010).

Série Dé-placement, 2010 Série Dé-placement, 2010 Série Dé-placement, 2010 Série Dé-placement, 2010